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La Biodanza, un chemin vers la joie

  • baudinjulie
  • 25 juil.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 29 juil.


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Dans l’époque troublée que nous traversons, où tout s’accélère, et où l’on court après le bonheur comme on poursuit une Chimère, la Biodanza nous propose un tout autre chemin : celui de la présence à soi et à l’autre, celui du ressenti et du corps vivant, celui de la joie d’être.

Car il existe  une  joie simple et profonde qui surgit de l’intérieur. C’est cette joie pure, organique, que la «Danse de la Vie» vient réveiller en nous, progressivement, au fil des séances.

C’est un processus qui demande une certaine persévérance, et beaucoup de sincérité.



Danser... et laisser la joie emerger


En Biodanza, la joie n’est ni une injonction, ni un objectif : elle est un «effet secondaire», une conséquence naturelle de la reconnexion à soi, à l’autre, à la Vie, dans un environnement bienveillant, et propice à son émergence.

Le corps s’abandonne au rythme et à la mélodie, il s’exprime sans jugement, retrouvant son mouvement naturel : les gestes s’harmonisent, les regards s’échangent avec douceur et sans masque, dans le silence des mots. La joie devient alors un état d’être, un courant d’énergie qui traverse le groupe, et ravive en chacun la mémoire du vivant.


 

La joie comme «médecine»


Il s’agit d’une joie viscérale, authentique et contagieuse, une joie qui peut être durable, parce qu’elle n’est ni feinte, ni imposée ; c’est une joie pulsante, une joie qui guérit, qui redonne confiance en soi, en l’autre, et foi en la vie. C’est une ressource face à l’adversité.

Les tensions sont peu à peu dissoutes, les blessures adoucies. Le mouvement revient là où il s’était figé : on exprime sa véritable identité, dans le respect de chacun, et l’on se sent faire partie d’un grand tout. On discerne ce qui est bon pour soi, dans l’écoute de ses besoins.


 

Semer la joie


Danser la joie n’est donc pas fuir la réalité, bien au contraire. C’est un art de vivre qui consiste à regarder le verre à moitié plein. C’est aussi honorer ce qui nous rend vivants, et cultiver une force intérieure qui peut rayonner bien au-delà de la salle de danse. Car une personne joyeuse ne garde pas la joie pour elle ; elle la sème dans les regards, dans les gestes, dans sa manière d’être au monde. Elle devient source à laquelle d’autres peuvent s’abreuver.

 

* La Biodanza a été créée au Chili, dans les années 60, par Rolando Toro (1924-2010)

 

Annick L

Crédit Photo : Patrick Morbois et les élèves du cycle 7 de l’école de Biodanza de Lyon

 
 
 

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